Les Poilus de Châteauroux morts pour la France

Base de données des Morts pour la France de la Première guerre mondiale.

Sources utilisées

Notre travail de recherches a nécessité la consultation de sources diverses : sources épigraphiques et documents écrits, bibliographie locale.

Les sources épigraphiques

Elles concernent les plaques commémoratives de la Grande Guerre, apposées en divers lieux de Châteauroux.

Les plaques de l’ancienne mairie (actuel conservatoire)

Ces plaques de calcaire ornent les murs de l’escalier d’honneur qui menait à la salle des mariages. Mises en place en 1925, elles sont gravées des 834 noms des enfants de Châteauroux morts pour la France. Ces noms sont répartis par année de décès. Le relevé a été effectué en 2012 par Françoise Huguet, et mis en ligne sur le site Mémorial Genweb.

832 noms, sur les 834, ont pu être identifiés et renseignés.
Trois noms posent problème :

  • MORAIN Léon : il s’agit sans doute d’une confusion avec MORIN Léon Alfred, mort en 1918.
  • AUCLERC Philibert, non identifié.
  • MOULINS André, non identifié.

Signalons, pour six Poilus, des erreurs dans les dates de décès : par exemple Jules CASTAGNET n’est pas mort en 1914 comme affiché, mais en 1916. Nous avons remarqué aussi des inexactitudes dans les prénoms et des changements dans la graphie des noms par rapport aux documents de l’état civil. Nous avons retenu la graphie des actes de naissance.

Plaque installée dans le Conservatoire de Châteauroux (ancien hôtel de ville)

Plaque installée dans le Conservatoire de Châteauroux (ancien hôtel de ville)

Plaque installée dans le Conservatoire de Châteauroux (ancien hôtel de ville)

Plaque installée dans le Conservatoire de Châteauroux (ancien hôtel de ville)

Plaque installée dans le Conservatoire de Châteauroux (ancien hôtel de ville)

Plaque installée dans le Conservatoire de Châteauroux (ancien hôtel de ville)

Plaque installée dans le Conservatoire de Châteauroux (ancien hôtel de ville)

Plaque installée dans le Conservatoire de Châteauroux (ancien hôtel de ville)

Plaque installée dans le Conservatoire de Châteauroux (ancien hôtel de ville)

Plaque installée dans le Conservatoire de Châteauroux (ancien hôtel de ville)

Plaque installée dans le Conservatoire de Châteauroux (ancien hôtel de ville)

Plaque installée dans le Conservatoire de Châteauroux (ancien hôtel de ville)

Plaque installée dans le Conservatoire de Châteauroux (ancien hôtel de ville)

Plaque installée dans le Conservatoire de Châteauroux (ancien hôtel de ville)

Plaque installée dans le Conservatoire de Châteauroux (ancien hôtel de ville)

Plaque installée dans le Conservatoire de Châteauroux (ancien hôtel de ville)

Plaque installée dans le Conservatoire de Châteauroux (ancien hôtel de ville)

Plaque installée dans le Conservatoire de Châteauroux (ancien hôtel de ville)

Plaque installée dans le Conservatoire de Châteauroux (ancien hôtel de ville)

Plaque installée dans le Conservatoire de Châteauroux (ancien hôtel de ville)

Plaque installée dans le Conservatoire de Châteauroux (ancien hôtel de ville)

Plaque installée dans le Conservatoire de Châteauroux (ancien hôtel de ville)

Plaque installée dans le Conservatoire de Châteauroux (ancien hôtel de ville)

Plaque installée dans le Conservatoire de Châteauroux (ancien hôtel de ville)

Plaque installée dans le Conservatoire de Châteauroux (ancien hôtel de ville)

Plaque installée dans le Conservatoire de Châteauroux (ancien hôtel de ville)

Plaque installée dans le Conservatoire de Châteauroux (ancien hôtel de ville)

Plaque installée dans le Conservatoire de Châteauroux (ancien hôtel de ville)

Plaque installée dans le Conservatoire de Châteauroux (ancien hôtel de ville)

Plaque installée dans le Conservatoire de Châteauroux (ancien hôtel de ville)

Plaque installée dans le Conservatoire de Châteauroux (ancien hôtel de ville)

Plaque installée dans le Conservatoire de Châteauroux (ancien hôtel de ville)

Plaque installée dans le Conservatoire de Châteauroux (ancien hôtel de ville)

Plaque installée dans le Conservatoire de Châteauroux (ancien hôtel de ville)

Plaque installée dans le Conservatoire de Châteauroux (ancien hôtel de ville)

Plaque installée dans le Conservatoire de Châteauroux (ancien hôtel de ville)

Plaque installée dans le Conservatoire de Châteauroux (ancien hôtel de ville)

Plaque installée dans le Conservatoire de Châteauroux (ancien hôtel de ville)

Plaque installée dans le Conservatoire de Châteauroux (ancien hôtel de ville)

Plaque installée dans le Conservatoire de Châteauroux (ancien hôtel de ville)

Plaque installée dans le Conservatoire de Châteauroux (ancien hôtel de ville)

Plaque installée dans le Conservatoire de Châteauroux (ancien hôtel de ville)

Plaque installée dans le Conservatoire de Châteauroux (ancien hôtel de ville)

Plaque installée dans le Conservatoire de Châteauroux (ancien hôtel de ville)

Les plaques du lycée Jean-Giraudoux

Trois plaques de marbre évoquent les morts des deux guerres. Deux d’entre elles sont consacrées à la Première Guerre. Elles ont été apposées en octobre 1920 sous les arcades du bâtiment nord du lycée. L’une présente les noms de 121 anciens élèves et l’autre ceux des 15 professeurs, surveillants et agents du lycée morts entre 1914 et 1919.

Mais ces noms ne nous concernent pas tous. Seuls 44 élèves et 4 membres du personnel avaient un lien avéré avec Châteauroux.

Plaque installée dans le lycée Jean-Giraudoux

Plaque installée dans le lycée Jean-Giraudoux

Plaque installée dans le lycée Jean-Giraudoux

Plaque installée dans le lycée Jean-Giraudoux

Plaque installée dans le lycée Jean-Giraudoux

Plaque installée dans le lycée Jean-Giraudoux

La plaque des employés municipaux

Cette plaque est située dans l’entrée de l’actuel hôtel de ville. Pour 1914-1918, elle comporte trois noms, tous trois en lien avec Châteauroux.

La plaque des sapeurs-pompiers

Apposée en novembre 1919, nous dit Lucien Lacour, dans son intervention lors du colloque de 2014 "l’Indre et la Grande Guerre", sur le magasin des pompes, place du Palan, elle a été transférée à la caserne Ruby lorsque les pompiers ont occupé ces locaux en 1959. Ils ont déménagé rue Mallet-Stevens en 2008 et la plaque a disparu.

Cette plaque comportait 13 noms, dont la liste a été heureusement conservée aux Archives municipales. 12 nous concernent, et 1 non identifié.

Les plaques du personnel des usines Balsan

Elles étaient apposées sur le bâtiment principal de l’usine, nous dit Lucien Lacour, de part et d’autre de la porte centrale. Il observe que la plaque de gauche est brisée et la plaque de droite a disparu.

Ces plaques comportaient 71 noms. Une liste est conservée aux Archives municipales. La plupart de ces ouvriers ou employés résidaient à Châteauroux.

La plaque de l’ancienne école normale d’instituteurs (actuelle ESPE)

Mise en place en juin 1934, cette plaque est située dans la galerie sud du bâtiment, sous les arcades. La partie 1914/1918 présente 52 noms d’élèves-maîtres, classés par promotions, celles-ci étant affichées dans l’ordre chronologique.

14 noms seulement concernent Châteauroux.

La plaque de l’école Léon-XIII

Elle a été apposée, après 1920, dans le couloir, près de la conciergerie, nous explique Mme Neveu-Berrier. Puis en 1994, lors des travaux d’aménagement du site de Léon-XIII, elle a été sauvegardée et installée dans la partie haute de la chapelle Sainte-Solange.

On peut lire dessus 26 noms d’anciens élèves, dont quelques-uns seulement ont un lien avéré avec Châteauroux.

À noter une erreur de graphie concernant Georges MONBRUN (et non Maubrun).

Plaque installée dans la partie haute de la chapelle Sainte-Solange

Plaque installée dans la partie haute de la chapelle Sainte-Solange

Les plaques de l’ancienne manufacture des tabacs (actuel centre Colbert)

Disparues en 1997, lors des travaux d’aménagement du site, ces plaques ont été retrouvées récemment et placées en 2017 dans le passage reliant les deux cours intérieures, jouxtant l’hôtel Colbert.

La plaque 1914/1918 présente 13 noms d’ingénieur, commis et ouvriers manutentionnaires.

Parmi eux, 10 ont un lien avec Châteauroux. Un doute à propos d’Émmanuel MER, ouvrier, pour lequel nous n’avons pas trouvé de lien avec Châteauroux.

Les plaques de l’église Saint-André

Trois plaques de marbre noir ont été installées en janvier 1920 et mars 1921 dans la chapelle Notre-Dame de Pitié, dans le bas-côté sud.

Sur ces plaques sont inscrits 222 noms. Mais on peut remarquer que le nom de Louis MOREAU figure deux fois. Par ailleurs les prénoms cités ne correspondent pas toujours aux noms que nous avons déjà trouvés par ailleurs. De ce fait, une quinzaine d’entre eux n’ont pu être identifiés. Un relevé a été fait par Dominique Leroy pour le site Mémorial Genweb.

Plaques de l'église Saint-André à Châteauroux

Plaques de l'église Saint-André à Châteauroux

Les plaques du Conseil départemental et de la Préfecture

Une plaque se trouve dans la salle de réunion du Conseil départemental, au sous-sol du bâtiment de la préfecture. Elle honore le conseiller Hélie de Barbançois mort en 1914. Il existerait une seconde plaque comportant 4 noms d’employés de la préfecture, pour le moment non localisée.

Plaque installée dans la salle de réunion du Conseil départemental, au sous-sol du bâtiment de la préfecture

Plaque installée dans la salle de réunion du Conseil départemental, au sous-sol du bâtiment de la préfecture

Monument commémoratif n°2. Cimetière Saint-Denis

Ce monument, élevé par le Souvenir français, porte 5 noms concernés par la Grande Guerre. Un seul a un lien avec Châteauroux.

Les sources écrites

Aux Archives nationales

Le Livre d’or de Châteauroux

Initié par la loi du 25/10/1919, ce livre d'or comprend, pour chaque commune de France, le nom des héros tombés entre le 2 août 1914 et le 24 octobre 1919. Les listes ont été constituées sous l’égide du ministère des pensions en vue d’établir la liste officielle des morts pour la France.

Le Livre d’or de Châteauroux comprend 763 noms, classés par ordre alphabétique. Pour chacun on trouve les indications suivantes : lieu et date de naissance, régiment et grade, lieu et date de décès.

Les registres d’état civil des régiments de la guerre 1914-1918

Dans les registres d’état civil des régiments de la guerre 1914-1918 y sont portés les actes de décès des militaires morts en mobilisation. Il y a 9221 registres, auxquels s’ajoutent 12 registres d’actes de soldats portés disparus.

Aux Archives municipales de Châteauroux

Aux Archives départementales de l’Indre

  • Les registres matricules série R
  • Les constats de décès série 3U 1/958 à 969, 3U 4/510 à518, 961W293, 294
  • Les pupilles de la Nation série 3U 1/258 à 297, 486, 3U 4/519 à 527
  • La presse locale couvrant la période 1914/1918 : journal "Le Département de l’Indre" (PR 702), "La Croix de l’Indre" (PR 654), "La Semaine religieuse du Berry" (PR 106).

Le Livre d’or des instituteurs de l’Indre

Ce livre a été rempli et décoré dans les années 1920 par les élèves-maîtres de l’école normale d’instituteurs en hommage à leurs camarades des promotions précédentes tombés en 1914-1918. Il est la propriété de l’actuelle ESPE.

Le Livre d’or des instituteurs de l’Indre : format in-quarto, édité par l’Amicale des instituteurs et institutrices publics de l’Indre et imprimé à Issoudun par L. Sery en 1920. Un exemplaire figure aux Archives départementales.

Une liste des instituteurs de l’Indre morts en 1914-1918 figure sur le site internet Mémorial Genweb.

Les sites Internet

  • Mémoire des Hommes – Ministère des Armées permet d’accéder à plusieurs thèmes :
    • la Première Guerre mondiale – les morts pour la France
    • les sépultures de guerre
    • les fusillés de la Première Guerre mondiale
    • les historiques régimentaires des unités engagées
    • les journaux des unités engagées
  • MémorialGenweb (monuments aux morts) : liste, par département et communes, des monuments et plaques commémoratifs, avec relevé des noms écrits dessus.
  • Le site de Jérôme Charraud "Indre1418soldats" : il est conçu comme un mémorial virtuel des poilus de l’Indre.
  • Europeana 1914-1918 : campagne de collecte de souvenirs et documents originaux en possession de particuliers, organisée dans de nombreux pays européens entre 2011 et 2014. Les Archives municipales de Châteauroux ont participé à cette grande collecte en 2013 et 2014 et ont récolté de nombreux témoignages et documents de poilus.

Bibliographie

Études

  • BECKER (Annette), Les monuments aux morts, Mémoire de la Grande Guerre, Éd. Errance, 1988.
  • BERNARD (Daniel), L’Indre et la Grande Guerre, Éd. Sutton, 2013.
  • BEUZARD (Marie-Sylvie), Châteauroux Saint-Martial. Un hôpital militaire dans la Grande Guerre, Éd. CREDI, 2014.
  • GERMAIN (Michel), Une ville de garnison : Le Blanc, Tome 1 (1870 -1920), Éd. ANOVI, 2012.
  • GROSJEAN (Patrick), Les monuments aux morts de l’arrondissement du Blanc (Indre), InterBrenne Éd., 2015.
  • L’Indre et la Grande Guerre (1914-1920), actes du colloque de Châteauroux du 15 novembre 2014, Éd. CREDI, 2016.
  • L’Indre à l’épreuve de la Grande Guerre, Catalogue de l’exposition, musée de la Vallée de-la-Creuse (Éguzon), musée-Hôtel Bertrand (Châteauroux), mai-décembre 2014, Éd. Points d’Aencrage, 2015.
  • MASCLE (Bruno), Fusillé pour l’exemple Abel Garçault (1894-1914), Éd. La Bouinotte, 2014.
  • OLIER (François) et QUENEC’HDU (Jean-Luc), Hôpitaux militaires dans la Guerre 1914-1918, Tome 1 France du nord-ouest, Ysec Éd., 2008.
  • SAUVAGNAC (Philippe), Les régiments du Berry dans la Grande Guerre, Éd. Romain Guignard Association, 2004.
  • SCHRÖTER (Christian) sous la direction de, Der Grosse Krieg ? Gütersloh und Châteauroux im Ersten Weltkrieg. Éd. Concertean, 2014.
  • SHERMAN (Daniel J.), The construction of memory in interwar France, Chicago, London, The University of Chicago Press, 1999.
  • - TISON (Stéphane), Comment sortir de la guerre ? Deuil, mémoire et traumatisme (1870 – 1940), Rennes, Éd. PUR, 2011.
  • 36 000 cicatrices – Les monuments aux morts de la Grande Guerre, Éd. du Patrimoine, Centre des monuments nationaux, 2016.
  • VAUCLAIR (Gilles), Mort au combat ! Le sort des soldats tués pendant la Grande Guerre, Éd. Sutton, 2015.

Récits, témoignages

  • CURÉ (Gérard), Notes de guerre. Les carnets d’un musicien-brancardier en 1914-1918, Geste Éd. 2008.
  • GALLET-VILLECHANGE (Maguy), Mon grand-père, ce poilu, Éd. Cheminements, 2008.
  • LA SELLE (de) Simon, Gérard de La Selle, aspirant du 4e cuirassier (1896-1917), 2017.
  • VILLERET (Robert), Quatre frères à la Guerre de 1914-1918 (les frères Gentil), 1995.

Revues locales

  • La Bouinotte :
    • n°129 (aut. 2014), dossier : Les Berrichons dans la Grande Guerre, p.22.
    • n°145 (aut. 2018), dossier : 1918, la fin de l’enfer, p.39.
  • Revue de l’Académie du Centre :
    • année 2011, BEUZARD (Marie-Sylvie), Les hôpitaux militaires à Châteauroux pendant la Première Guerre mondiale, p. 58.
    • année 2015, PERRIOL (Antoine), L’album de la Grande Guerre de Paul Perriol, p. 58.
    • année 2019, CHARRAUD (Jérôme), Une question récurrente : combien de soldats de l’Indre sont morts pendant la Guerre de 1914-1918 ?, p. 138.